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Du Courage
En Aout 1914, des millions d’hommes sont jetés dans ce qui sera la première guerre mondiale. De leurs côtés,des milliers de femmes se mobilisent également. Elles formeront ce qu’Emile Bergerat nommera la 4ème Armée.1
Parmi elles, nombreuses sont celles qui s’engagent au service de la santé des combattants en devenant infirmière. Surnommées les anges blancs, elles ont pour certaines donné leur vie pour la patrie.
Laïques ou religieuses, bénévoles ou militaires, dans les hopitaux à l’arrière ou sous les bombardements du front, jeunes ou agées, elles ont répondu présentes pour panser les corps et les coeurs des soldats revenus de la fournaise.
De l’abnégation
Ainsi, elles sont officiellement quelques dizaines à être décédées. Le site de la Croix Rouge Française indique 105 tuées et 210 noms de françaises sur leur base de données en ligne. Ce site propose d’en retrouver plus de 2300, décédées du 1er août 1914 au 31 décembre 1921. Voire même plus tard lorsque les causes du décès sont liées à la guerre. Toutes sont françaises, décédées sur le territoire ou à l’étranger, ou étrangères et décédées en France.
Nombreuses sont celles décédées dans l’anonymat, leur fonction d’infirmière n’étant pas régulièrement notée dans leur acte de décès. L’étude de la base de données proposée ici permet d’indiquer que sur l’échantillon qui la compose 29% des infirmières décédées ont reçu une décoration (anthume ou posthume) et 10% ont reçu le statut de « Morte pour la France »
Du souvenir
Bien que de nombreuses médailles furent distribuées, nombreuses sont restées anonymes. Des milliers de Monument aux Morts qui se sont dressés dans les années 1920, peu portent le nom de ces infirmières.
Que ce site leur rende hommage.
Ce site est un travail amateur issu du regroupement de nombreuses sources de données ouvert à la contribution de tous. En conséquence, si vous avez connaissance d’une infirmière décédée durant le conflit qui n’apparaitrait pas sur la base, ou si vous avez des précisions sur l’une d’elles, n’hésitez pas à me contacter.
Pour commencer une recherche, cliquez sur le bouton « Accès à la base des infirmières décédées » en haut à droite de cette page ou sur la photographie ci-dessous!
Belles recherches!
Thibaut VALLE
« Loin du fracas des armes, hors de l’atmoshpère glorieuse des luttes sanglantes, elle a rempli silencieusement sa mission de dévouement, sans ménager ses forces ni sa santé et, digne corollaire de l’oeuvre sacrée entreprise, il ne lui restait à offrir à son pays que l’hommage de sa vie. »
M. HERBRECHT, conseiller municipal et administrateur de l’Hôpital Auxiliaire 269 à Sannois. Eloge funèbre de Mle LOUPPE.
Le Courrier du 26/03/1916 disponible aux AD 95
Comments
Lucie Louppe, grande aquarelliste, qui comme beaucoup de ses consoeurs de l’union des femmes peintres et sculpteurs se dévoua dans les hôpitaux en 14-18.
Quelle bonne idée de faire cette recherche sur ces femmes un peu oubliées mais si courageuses !
Connaissez-vous un site qui parlerait de ces femmes du service de Santé des armées pour la deuxième guerre mondiale ? Je serai preneur car ma mère était de celles là ?
Denis Mantelin
Bonjour,
Merci pour ce retour positif.
Je ne sais vous dire si un site de recensement sur les infirmières de 39/45 existe. Les archives numérisées sont déjà très hétérogènes d’un département à l’autre pour retrouver des parcours de 14/18 alors pour la seconde guerre, c’est encore plus difficile. En espérant que les numérisations se poursuivent, nous pourrons alors travailler sur ces femmes qui ont servi durant le 2nd conflit.
Bien à vous,
T. Vallé